par sacré ibis » 05 févr. 2020, 08:59
La diversité n’est pas mauvaise en soi. C’est pour ça que nous fréquentons la toguna, non ? :-)
C’est son usage qui fait problème. Bien comprise, elle permet l’enrichissement mutuel. Avec ces moulages, c’est évidemment le contraire : pour Cipriani et ses amis de l’époque, la diversité n’est qu’un prétexte pour répandre des thèses nauséabondes et pseudo-scientifiques. Je les trouve de plus en plus odieuses, ces photos...
Les moulages qu’on trouve dans les musées n’ont que peu d’intérêt, là je suis d’accord, surtout rapporté à leur coût en humiliations. Une vraie rencontre vivante, à défaut un bon documentaire, feront 100 fois mieux.
D’ailleurs, je corrige ce que je disais, à savoir que sur le plan physique, les moulages n’engendrent pas de dommages. (je disais ça relativement aux dégâts psychologiques et moraux)
« C’est un procédé invasif qui contraint les individus à être allongés au sol et à respirer par une paille, pendant toute la durée nécessaire à la disposition du plâtre coulé sur le visage. Dans la plupart des cas, les populations manifestent de la peur, et les anthropologues ont recours à des négociations voire à la force pour convaincre les modèles. »
La chercheuse du Quai Branly, Lucia Picciona, est l’auteure de l’article que je citais. Je le recolle ici. Très éclairant sur toutes ces questions, le contexte historique, la science dévoyée, l’idéologie sous-jacente, y compris la question de l’esthétique, du « beau », du « vrai ».
https://www.politika.io/index.php/fr/no ... -lhumanite
François
La diversité n’est pas mauvaise en soi. C’est pour ça que nous fréquentons la toguna, non ? :-)
C’est son usage qui fait problème. Bien comprise, elle permet l’enrichissement mutuel. Avec ces moulages, c’est évidemment le contraire : pour Cipriani et ses amis de l’époque, la diversité n’est qu’un prétexte pour répandre des thèses nauséabondes et pseudo-scientifiques. Je les trouve de plus en plus odieuses, ces photos...
Les moulages qu’on trouve dans les musées n’ont que peu d’intérêt, là je suis d’accord, surtout rapporté à leur coût en humiliations. Une vraie rencontre vivante, à défaut un bon documentaire, feront 100 fois mieux.
D’ailleurs, je corrige ce que je disais, à savoir que sur le plan physique, les moulages n’engendrent pas de dommages. (je disais ça relativement aux dégâts psychologiques et moraux)
« C’est un procédé invasif qui contraint les individus à être allongés au sol et à respirer par une paille, pendant toute la durée nécessaire à la disposition du plâtre coulé sur le visage. Dans la plupart des cas, les populations manifestent de la peur, et les anthropologues ont recours à des négociations voire à la force pour convaincre les modèles. »
La chercheuse du Quai Branly, Lucia Picciona, est l’auteure de l’article que je citais. Je le recolle ici. Très éclairant sur toutes ces questions, le contexte historique, la science dévoyée, l’idéologie sous-jacente, y compris la question de l’esthétique, du « beau », du « vrai ».
https://www.politika.io/index.php/fr/notice/dupliquer-hierarchiser-lhumanite
François