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Une page à lire

Effectivemment c'est très intéressant et pourrait remettre en question bien des fondamentaux d'expertise.
Errare humanum est...... perseverare diabolicum est!

Un de mes clients me racontait l'autre jour avoir eu l'occasion de discuter avec le directeur (?) du musée Dapper, et en lui faisant pas de son statut de collectionneur, lui dire tout le bien qu'il pensait de la spectroscopie pour une datation précise des pièces récentes.

Il n'a pas trouvé d"écho, ce brave directeur de musée jetant tout en bloc en disant que ce n'était pas une technique fiable, qui ne pouvait avoir de valeur scientifique probante, s'empêtrant dans ses arguments, vantant la datatio C14 puis le quittant précipitamment en lui disant qu'il poserait la question aux techniciens du Musée...

Il est évident que de passer une collection muséale à la spectro risque d'ébranler la valeur de celle-ci !

Il me semble que le problème est plus complexe que cela. Cette méthode parait criticable en de nombreux points et n'a pas été, à ma connaissance, validée par la communauté scientifique. Si la spectro est d'utilisation courante pour déterminer des matériaux, elle ne semble pouvoir être utilisée pour dater ces même matériaux avec fiabilité.
Certes cette possibilité fait réver, mais elle ne semble pas encore au point. J'y vois plus une opération commerciale de la part d'un labo privé qu'une véritable révolution scientifique. En espérant me tromper
Stéphane

nous voici bien avancés... entre info intox et marketing, dur de sortir un bout de vérité

Il s'avère scientiphiquement au moins si douteux les analyses que certains laboratoires de tous connus se permettent de faire sur de masques ou des terres cuites africaines.
Nous savons bien que le C14 une fois contaminée la pièce ou sans avoir une batérie complète de son environement archéologique ne vaut tripette. Et je ne vais même pas comenter les "datations" par thermoluminiscence faites sur des Bronces d'Ife, qui me laissent plus que perplèxes, convaincus du peu de serieté de ces labos commerciales. Quand aux potéries par thermo, hors contexte, même chanson. Une fois que je reviendrais de mon expo je vous fournirais une abondante biblio bien serieuse celle ci, sur le thème.
Ce que je peux dire au sujet de l'adresse indiquée est que les prix son asequibles, et que certains "experts" (à nouveau le thème) craignent comme la peste que leurs s'adressent´`a ce labo pour contrôler certaines affirmations d'âge ou d'origine.
Affaire à suivre

D'accord avec toi,une tehrmo  sur une terre cuite sans prélèvement du sédiment devrait se limiter à "cuisson ancienne ou non",mais trop souvent des dates sont associées sans aucune mise en garde quant au % de probabilité ou autre...
Quant aux C14, ils ne concernent que bien rarement nos objets bien trop rècents, mais là, au moins, tout le monde semble maintenant au courant

Pour en revenir aux gurus "experts en arts primitifs" , il faudrait organiser un concours comme on en fait en oenologie lors des "championnats" annuels pour sommeliers.
On les isole, on leur présente des pièces sans leur donner aucune indication.
Pas des objets courants (type masque Dan, du Sepik, de Java, du Mexique, du Népal ou des minorités chinoises, etc) - des choses plutôt pointues.
On comparera les résultats.
Et on nommera "expert de l'année" celui/celle qui aura eu le courage de prononcer cette simple phrase : "je-ne-sais-pas". 

- j' lui trouve un goût de pomme.
- Y'en a.
- Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a aut'chose. Ça serait pas dès fois de la betterave, hein ?
- Si, y'en a aussi.

[quote author=luc link=topic=990.msg3271#msg3271 date=1236722897]
- j' lui trouve un goût de pomme.
- Y'en a.
- Vous avez beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a aut'chose. Ça serait pas dès fois de la betterave, hein ?
- Si, y'en a aussi.
[/quote]

Touche pas au grisbi, Salope !!!!

La dégustation et l'octroi de prix dans des concours officiels , est un des pechés que les avatars de ma vie m'ont amené à commettre, et de cette 'epoque d'adulation tous azimuts et d'aceptation totale aussi bien de mes connaissances que de mes plus plates aneries, je garde le souvenir d'une réflexion d'un grans degustateur, assez humble pour que les grands ne parlent pas de lui et pour qu'il soit craint par la justesse de ses appreciations,
Donc, cet ami m'avait dit un jour la frasse suivante: Il sera toujours meilleur degustateur un poète qu'un voyou. Ce n'est pas question de palais ou de sensibilité, mais de vocabulaire.
Eh ben, quand je lis certaines descriptions de catalogues ou de livres, ou mieux encore, quand j'entends certains experts vanter leur marchandise ou décrier celle des autres, j'ai la même impression: On me vend de l'amertume non consomable enveloppée dans du papier de bon chocolat belge.
Seulement ceux la ne sont pas de poètes, sont des rimalleurs mod'ele "pompier"