La photo c'est un drôle de truc, l'original devrait être le négatif ou le fichier d'acquisition numérique, mais ça n'est pas si simple.
Si il n'y a pas de travail artistique au tirage ( jeux d'ombres et de lumières ), rien de bien particulier à développer une photo pour un bon pro, le boulot est fait avant, c'est mon avis.
Mais l'artiste doit vivre.
Les tirages...retirages...combien y-en a-t-il eu
Personne ne sait vraiment, ni pour Zagourski, ni pour Lammeretz et ils n'étaient pas seul à développer leurs photos dans leur atelier de Léopoldville, un petit coup de tampon à l'arrière et c'est réglé.
>>Petite anecdote en passant, on retrouve les même personnages, dans les mêmes situations sur certaines photos des 2 photographes, qui devaient voyager ensemble à l'occasion, voir se disputer la paternité d'un cliché.<<
C'est le concept des tirages originaux et "épreuves d'artiste" qui est une belle invention, il faut nourrir l'artiste, normal, pour les bronzes je crois que c'est 12 en tout, 8 tirages publics et 4 pour l'artiste.
Pour les impôts l' oeuvre originale doit être numérotée et signée dans la limite de trente exemplaires tout supports et formats confondus.
Mais la dérive est tellement facile quand on a une matrice réutilisable, le neveu de Casimir ne s'en est pas privé d'ailleurs.
Quelques infos sur le concept "d'oeuvre originale" en photo ici: c'est assez instructif.
http://www.edelamarre.com/FORMATION/DRAUT.html#ooTout cela est très bon pour le marché de la photo "antiquité" tribale, marché assez juteux pour les détenteurs de vieilles photos et cartes postales...
Luc