[ TOGUNA FORUM ] - LES ARTS TRIBAUX DU MONDE ENTIER

Bonjour à tous.
Quelques euros ce matin sur une brocante pour cet objet de cuir, probablement touareg, en tout cas saharien, mais à quoi pouvait il bien servir? Longueur totale: 2m.
Vos idées seront les bienvenues.
Merci par avance.
Papadan.

Bonsoir,
Un élément de parure pour l'animal.

Merci, Jean Luc.
C'était ma première anlyse. Mes recherches dans les collections du quai Branly ouvrent plusieurs voies.
Pièces de harnachement:
https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-l ... de-chameau
Cordon d'un pectoral: j'ai quitté la brocante l'objet autour du cou, mais je n'y crois pas trop.
https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-l ... 9-pectoral
Cordelière d'un sac:
https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-l ... -de-voyage
Et aussi, cordelière d'un corbeille à thé... qui irait parfaitement avec la boîte à thé que je vous ai présentée il y a quelques mois, à laquelle manque la cordelière. J'ai d'ailleurs acquis les deux objets auprès du même marchand. (Impossible de retrouver le post concernant cette boîte!)
https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-l ... ille-a-the

Et voici ce que cela donne avec la corbeille à thé en question. On voit bien quand même par la différence des motifs du cuir que les deux objets n'ont pas la même provenance. Mauritanienne pour la boite, plus probablement algérienne pour la cordelière. Parfait en tout cas pour la présentation de la corbeille dans ma collection.

Bonjour Papadan

Il est vrai que cet élément de parement est récurent dans l'art touareg mais compte tenu de sa longueur (2 mètres), je pense qu’il provient plutôt d’un harnachement de dromadaire ou de cheval comme le suggérait Jean-Luc.
Si je peux me permettre, c’est une étrange idée d’assembler un objet avec des parties provenant de régions éloignées, de styles distincts et d’usages différents, même s’ils appartiennent à la même culture.

Bonjour à tous,
C'est bien vrai, Sacré Ibis, merci, je vais dissocier les deux objets. Mais c'était tentant !
Papadan.

C'était tentant ;-) Les séparer me paraît d’autant plus judicieux que les différents éléments ne proviennent pas forcément des mêmes peuples. Ce travail du cuir est attribué souvent et à raison aux Touaregs. Mais il s’est largement diffusé, par exemple chez les Mandingues/Malinkés très habiles aussi en maroquinerie.