par tapa pacifique » 07 mars 2009, 09:23
De ce que je peux en connaître, nous sommes dans le domaine du « qui peut le moins peut le plus » et non dans celui du « qui peut le plus peut le moins » ; ce qui, en termes concrets, signifie qu’une fois reconnu dans un secteur particulier pourquoi ne pas l’étendre à l’ensemble du limitrophe (art africain….entraîne océanien…..américain…..etc.). L’intérêt n’est-il pas d’en vivre ?
En règle général, un expert est réellement compétent dans une spécialité, de cela il ne faut en douter, dans celles satellitaires par contre, il peut faire un « transfert », chose plausible pour la base culturelle, et demander de l’aide à des confrères plus pointus pour la précision (tout du moins au sein du même groupement professionnel…..car vous avez certainement remarqué que les chambres d’expertises sont nombreuses). Dans le principe, et personnellement, je n’y vois pas malhonnêteté, tant que l’expert en question reconnaît la chose et ne mélange pas les genres (militaria + argenterie + primitif + + + + par exemple).
Ce dernier cas de figure, cette multiplicité de domaines totalement différents les uns des autres, et demandant des connaissances qu’aucun être humain ne me semble avoir, tend au loufoque et entre dans l’Ubuesque et personne d’un peu sensé sent la forfanterie qui en découle.
Quant aux diplômes, il n’en est pas de requis, tout du moins à ma connaissance et je ne pense pas qu’ils fassent partie de l’indispensable. L’expérience est quelque chose qu’aucune université, qu’aucun D.E.S.S., D.E.A. ou Doctorat ne saura enseigner et je préfère mille fois un collectionneur de longue date à un jeune diplômé frais émoulu de Cambridge, Yale, Heidelberg ou de la Sorbonne. La culture, c’est ce qu’il reste une fois que l’on a tout oublié, disait un grand Monsieur dont j’ai malheureusement oublié le nom (preuve que le mienne m’échappe), et là se trouve le nœud gordien, la pierre d’achoppement. En règle général, les chambres diverses demandent au moins dix ans de professionnalisme à l’impétrant, et ses écrits divers (livres ou éditoriaux) dans sa spécialité. Ensuite, épaulé par un ou deux autres experts de la même chambre, il peut se voir reconnu et intégré au sein de la chambre dans laquelle il a postulé. (chose importante ; éviter de postuler dans une chambre comportant déjà des spécialités similaires ; chacun défend son bout de gras, n’est-il pas).
Le nec plus ultra est de concilier les deux, bien-sûr, mais cela n’est possible qu’avec le temps….et encore faut-il aimer son métier et n’avoir pas seulement fait des « études de l’art » ou « l’école du Louvres » par snobisme et parce que « ça fait bien ». Dans le cas présent vous pouvez considérer qu’il s’agit bien d’une pique personnelle à la nomenklatura parisienne « si ….. ».
Cela n’empêche que je respecte certains experts dont j’apprécie le savoir…….dans leur domaine de prédilection, mais surtout qu’on ne me dise pas qu’un « africaniste » soit « océaniste » et vice-versa.
J’ai peut-être oublié quelque chose, donc si vous pouvez argumenter, ce sera avec plaisir.
Alain
De ce que je peux en connaître, nous sommes dans le domaine du « [b]qui peut le moins peut le plus[/b] » et non dans celui du « [b]qui peut le plus peut le moins[/b] » ; ce qui, en termes concrets, signifie qu’une fois reconnu dans un secteur particulier pourquoi ne pas l’étendre à l’ensemble du limitrophe (art africain….entraîne océanien…..américain…..etc.). L’intérêt n’est-il pas d’en vivre ?
En règle général, un expert est réellement compétent dans une spécialité, de cela il ne faut en douter, dans celles satellitaires par contre, il peut faire un « transfert », chose plausible pour la base culturelle, et demander de l’aide à des confrères plus pointus pour la précision (tout du moins au sein du même groupement professionnel…..car vous avez certainement remarqué que les chambres d’expertises sont nombreuses). Dans le principe, et personnellement, je n’y vois pas malhonnêteté, tant que l’expert en question reconnaît la chose et ne mélange pas les genres (militaria + argenterie + primitif + + + + par exemple).
Ce dernier cas de figure, cette multiplicité de domaines totalement différents les uns des autres, et demandant des connaissances qu’aucun être humain ne me semble avoir, tend au loufoque et entre dans l’Ubuesque et personne d’un peu sensé sent la forfanterie qui en découle.
Quant aux diplômes, il n’en est pas de requis, tout du moins à ma connaissance et je ne pense pas qu’ils fassent partie de l’indispensable. L’expérience est quelque chose qu’aucune université, qu’aucun D.E.S.S., D.E.A. ou Doctorat ne saura enseigner et je préfère mille fois un collectionneur de longue date à un jeune diplômé frais émoulu de Cambridge, Yale, Heidelberg ou de la Sorbonne. La culture, c’est ce qu’il reste une fois que l’on a tout oublié, disait un grand Monsieur dont j’ai malheureusement oublié le nom (preuve que le mienne m’échappe), et là se trouve le nœud gordien, la pierre d’achoppement. En règle général, les chambres diverses demandent au moins dix ans de professionnalisme à l’impétrant, et ses écrits divers (livres ou éditoriaux) dans sa spécialité. Ensuite, épaulé par un ou deux autres experts de la même chambre, il peut se voir reconnu et intégré au sein de la chambre dans laquelle il a postulé. (chose importante ; éviter de postuler dans une chambre comportant déjà des spécialités similaires ; chacun défend son bout de gras, n’est-il pas).
Le nec plus ultra est de concilier les deux, bien-sûr, mais cela n’est possible qu’avec le temps….et encore faut-il aimer son métier et n’avoir pas seulement fait des « études de l’art » ou « l’école du Louvres » par snobisme et parce que « ça fait bien ». Dans le cas présent vous pouvez considérer qu’il s’agit bien d’une pique personnelle à la nomenklatura parisienne « si ….. ».
Cela n’empêche que je respecte certains experts dont j’apprécie le savoir…….dans leur domaine de prédilection, mais surtout qu’on ne me dise pas qu’un « africaniste » soit « océaniste » et vice-versa.
J’ai peut-être oublié quelque chose, donc si vous pouvez argumenter, ce sera avec plaisir.
Alain