par tapa pacifique » 14 avr. 2008, 01:19
Ma petite phrase n’était bien-sûr qu’une boutade…une petite plaisanterie. Désolé, je ne le ferai plus !
Pour revenir à l’objet de Véronique, il se peut qu’il soit océanien, au même titre qu’il peut être d’un peu partout sur notre bonne vielle planète. Il ne correspond à rien de bien défini que je connaisse, et me semble beaucoup plus sorti de l’imagination d’un créateur quelconque…tout du moins pour le monde océanien. En tout cas, cela n’a rien d’authentique en matière de « primitif ».
Le seul objet vers lequel on pourrait éventuellement s’orienter, avec une imagination débordante, serait le « Gö poropwa maru » (massue bec d’oiseau) de Nouvelle-Calédonie. Encore faut-il avoir une imagination hors du commun !!
En fait, et même si un simulacre de forme peut lui être associé, on se doute bien vite que c’est impossible, car l’objet présenté est taillé à partir d’un petit tronc et d’un embranchement, d’où une résistance faible à l’impact, en cas de coup porté. Le canal médullaire de la branche est bien trop fragile pour supporter une action violente et aucun insulaire n’aurait osé s’en servir en combat rapproché. Les massues authentiques étaient toujours façonnées à partir de la base de l’arbre, le bloc des racines, une fois taillé, formant la tête de l’arme, alors que le tronc définissait le manche – on conservait alors toute la continuité du fil du bois.
De plus, une arme aussi courte ne pouvait être qu’une arme de jet et non point une arme de poing, dont la longueur moyenne est d’environ 75cm (rarement beaucoup plus).
L’essence du bois ne semble pas non plus convenir, car ces massues n’étaient taillées que dans du gaïac, aux belles couleurs jaune et orangée.
En fait, hormis une étude du bois, je vois difficilement comment définir sa provenance, l’artefact ayant pu être réalisé n’importe où…à moins que l’auteur lui-même ne nous explique ce qu’il a voulu représenter.
Ma petite phrase n’était bien-sûr qu’une boutade…une petite plaisanterie. Désolé, je ne le ferai plus !
Pour revenir à l’objet de Véronique, il se peut qu’il soit océanien, au même titre qu’il peut être d’un peu partout sur notre bonne vielle planète. Il ne correspond à rien de bien défini que je connaisse, et me semble beaucoup plus sorti de l’imagination d’un créateur quelconque…tout du moins pour le monde océanien. En tout cas, cela n’a rien d’authentique en matière de « primitif ».
Le seul objet vers lequel on pourrait éventuellement s’orienter, avec une imagination débordante, serait le « Gö poropwa maru » (massue bec d’oiseau) de Nouvelle-Calédonie. Encore faut-il avoir une imagination hors du commun !!
En fait, et même si un simulacre de forme peut lui être associé, on se doute bien vite que c’est impossible, car l’objet présenté est taillé à partir d’un petit tronc et d’un embranchement, d’où une résistance faible à l’impact, en cas de coup porté. Le canal médullaire de la branche est bien trop fragile pour supporter une action violente et aucun insulaire n’aurait osé s’en servir en combat rapproché. Les massues authentiques étaient toujours façonnées à partir de la base de l’arbre, le bloc des racines, une fois taillé, formant la tête de l’arme, alors que le tronc définissait le manche – on conservait alors toute la continuité du fil du bois.
De plus, une arme aussi courte ne pouvait être qu’une arme de jet et non point une arme de poing, dont la longueur moyenne est d’environ 75cm (rarement beaucoup plus).
L’essence du bois ne semble pas non plus convenir, car ces massues n’étaient taillées que dans du gaïac, aux belles couleurs jaune et orangée.
En fait, hormis une étude du bois, je vois difficilement comment définir sa provenance, l’artefact ayant pu être réalisé n’importe où…à moins que l’auteur lui-même ne nous explique ce qu’il a voulu représenter.