par sacré ibis » 10 mars 2023, 21:59
Yeeesss ! Bravo Jean-Luc. Népal. Bâton solaire, bâton de berger, canne solaire, les noms varient.
Utilisé aussi au Tibet, au Darjeeling, régions himalayennes de latitude 29°/30° par les nomades, voyageurs, bergers... C’est pour ça qu’il serait aussi fonctionnel en Floride à la même latitude.
C’est un système mathématique élaboré qui tranche sur un objet humble du quotidien, gravé à la main.
En haut de la canne, les chiffres des heures. Numération d’origine indienne empruntée plus tard par les Arabes et que nous appelons « chiffres arabes ». On repère bien 1,2,3,11, 13 etc. L’ombre des gnomons (ou « styles ») donnent les heures plus ou moins écartées selon les mois.
En bas de la canne, les noms des mois en népali ou en hindi, écritures assez proches. Les 12 mois sont gravés sur 8 faces. Sur la photo, 2 mois sont indiqués sur une face : 'falgun' (mi-février à mi-mars) et 'kartik' (mi-octobre à mi-novembre). En-dessous 'poush' (mi-décembre à mi-janvier, solstice d'hiver)
Monsieur B. Cura, membre de la Société Astronomique de France et spécialiste des cadrans solaires, a étudié ces objets complexes qu’il a réussi à décrypter. S’il passe par ici, je le remercie encore pour ses lumières... ;-)
En réalité, il semble que les gnomons ne sont pas d’origine. Il devait y en avoir un seul, d’une taille différente, qu’on déplaçait selon les mois.
« Cette canne était adaptée aux nécessités d’une marche en terrain montagneux, son intérêt résidant davantage dans sa capacité à mesurer des durées fiables, plutôt qu’à indiquer des heures exactes. » (B.Cura)
- Fichiers joints
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Yeeesss ! Bravo Jean-Luc. Népal. Bâton solaire, bâton de berger, canne solaire, les noms varient.
Utilisé aussi au Tibet, au Darjeeling, régions himalayennes de latitude 29°/30° par les nomades, voyageurs, bergers... C’est pour ça qu’il serait aussi fonctionnel en Floride à la même latitude.
C’est un système mathématique élaboré qui tranche sur un objet humble du quotidien, gravé à la main.
En haut de la canne, les chiffres des heures. Numération d’origine indienne empruntée plus tard par les Arabes et que nous appelons « chiffres arabes ». On repère bien 1,2,3,11, 13 etc. L’ombre des gnomons (ou « styles ») donnent les heures plus ou moins écartées selon les mois.
En bas de la canne, les noms des mois en népali ou en hindi, écritures assez proches. Les 12 mois sont gravés sur 8 faces. Sur la photo, 2 mois sont indiqués sur une face : 'falgun' (mi-février à mi-mars) et 'kartik' (mi-octobre à mi-novembre). En-dessous 'poush' (mi-décembre à mi-janvier, solstice d'hiver)
Monsieur B. Cura, membre de la Société Astronomique de France et spécialiste des cadrans solaires, a étudié ces objets complexes qu’il a réussi à décrypter. S’il passe par ici, je le remercie encore pour ses lumières... ;-)
En réalité, il semble que les gnomons ne sont pas d’origine. Il devait y en avoir un seul, d’une taille différente, qu’on déplaçait selon les mois.
« Cette canne était adaptée aux nécessités d’une marche en terrain montagneux, son intérêt résidant davantage dans sa capacité à mesurer des durées fiables, plutôt qu’à indiquer des heures exactes. » (B.Cura)