par Michel B » 20 sept. 2021, 17:44
-> AstonKongo
Cher Monsieur,
J'aurais préféré le mot "authenticité" à celui de "honnêteté", très réducteur et agressif !
je suis venu sur ce forum pour obtenir des éléments factuels et non y lire des états d'âme. Economisez-les, il y a bien des nécessiteux !
Alors merci pour le masque poisson.
Pour "l'honnêteté" des autres objets, ne vous tracassez donc pas, j'en connais de facto mieux que vous le parcours et l'ancienneté (que je ne demande pas) mais hélas pour moi, pas les pays et/ou ethnies d'origine d'un continent qui foncièrement m'attire moins que d'autres.
Pour ces deux statuettes, j'ai par ailleurs obtenu une réponse globale et je vous en fait profiter, sans vous l'imposer comme parole d'évangile.
Ce sont des ibeji sans corrélation ...improbable avec leurs voisines camerounaises.
Les petits disques emboutis en bakélite, de taille standard d'1/2 pouce (environ 12 mm) montés sur des anneaux de fer sur le haut de la tête auraient du vous mettre sur la piste ? Ces disques ont été importés d'Allemagne par les anglais aux fins de montage de bijoux et de colliers destinés in fine à la clientèle européenne, des années 1900 jusqu'aux années 1935.
Quant aux "trous", ils ne sont pas une "fantaisie" stylistique témoin d'un déclin ??? mais portent un nom en dialecte local (mémorisé phonétiquement mais impossible pour moi à écrire) signifiant "aspirations", des canaux d'appel de protection supplémentaire par les esprits pour les jumeaux nés ou à venir. Ils ne sont pas percés à la chignole mais sont façonnés, plutôt tronconiques. ils n'ont jamais été destinés à accueillir un quelconque ornement -œil en verre, clou, perle, etc.
Enfin, tout comme ces disques en bakélite, les perles de verre ont été importées elles aussi pour montage "à bas coût", souvent "empruntées" ou récupérées par les indigènes pour être montées sur nombre d'objets, au façonnage ou postérieurement . Comme chez les peuplades nord-américaines, avec les anglo-canadiens) Selon les motifs, on date aisément, des vénitiennes aux allemandes.
Il est possible cependant que les faussaires les récupèrent pour les monter sur des artefact récents.
Ou que les peuplades elles-mêmes les changent avec des plus belles, des plus vieilles ou des plus récentes ... mais je suis certain de ne rien vous apprendre!
Belle fin de journée
-> AstonKongo
Cher Monsieur,
J'aurais préféré le mot "authenticité" à celui de "honnêteté", très réducteur et agressif !
je suis venu sur ce forum pour obtenir des éléments factuels et non y lire des états d'âme. Economisez-les, il y a bien des nécessiteux !
Alors merci pour le masque poisson.
Pour "l'honnêteté" des autres objets, ne vous tracassez donc pas, j'en connais de facto mieux que vous le parcours et l'ancienneté (que je ne demande pas) mais hélas pour moi, pas les pays et/ou ethnies d'origine d'un continent qui foncièrement m'attire moins que d'autres.
Pour ces deux statuettes, j'ai par ailleurs obtenu une réponse globale et je vous en fait profiter, sans vous l'imposer comme parole d'évangile.
Ce sont des ibeji sans corrélation ...improbable avec leurs voisines camerounaises.
Les petits disques emboutis en bakélite, de taille standard d'1/2 pouce (environ 12 mm) montés sur des anneaux de fer sur le haut de la tête auraient du vous mettre sur la piste ? Ces disques ont été importés d'Allemagne par les anglais aux fins de montage de bijoux et de colliers destinés in fine à la clientèle européenne, des années 1900 jusqu'aux années 1935.
Quant aux "trous", ils ne sont pas une "fantaisie" stylistique témoin d'un déclin ??? mais portent un nom en dialecte local (mémorisé phonétiquement mais impossible pour moi à écrire) signifiant "aspirations", des canaux d'appel de protection supplémentaire par les esprits pour les jumeaux nés ou à venir. Ils ne sont pas percés à la chignole mais sont façonnés, plutôt tronconiques. ils n'ont jamais été destinés à accueillir un quelconque ornement -œil en verre, clou, perle, etc.
Enfin, tout comme ces disques en bakélite, les perles de verre ont été importées elles aussi pour montage "à bas coût", souvent "empruntées" ou récupérées par les indigènes pour être montées sur nombre d'objets, au façonnage ou postérieurement . Comme chez les peuplades nord-américaines, avec les anglo-canadiens) Selon les motifs, on date aisément, des vénitiennes aux allemandes.
Il est possible cependant que les faussaires les récupèrent pour les monter sur des artefact récents.
Ou que les peuplades elles-mêmes les changent avec des plus belles, des plus vieilles ou des plus récentes ... mais je suis certain de ne rien vous apprendre!
Belle fin de journée