par Olivier » 01 janv. 2020, 17:41
Bonjour,
Le titre de cette discussion traite du "marché" des arts premiers. C'est amusant, en tapant "arts" j'ai écrit "rats", et je suis toujours étonné de cette nouvelle manière de produire des lapsus. Car les rats ne quittent-ils pas le navire ?
Lorsqu'un marché est en hausse, il attire de nouveaux entrants, qui ne disposent pas vraiment des connaissances qu'on pourrait leur supposer, ni des intentions d'un véritable collectionneur. Cette hausse a été entretenue pendant des années par des records obtenus sur des pièces exceptionnelles, et a entraîné l'ensemble du marché. Maintenant ces personnes peu averties ni vraiment passionnées se retrouvent prises au piège, et on peut supposer qu'il faudra des années avant qu'elles acceptent de revendre à perte ce qui encombre désormais leur salon, ou déjà leur grenier.
Ce qui serait intéressant, c'est que l'on redécouvre encore les arts premiers, comme au début du XXème siècle, en leur trouvant encore des liens avec ce qui est en train de se passer actuellement dans notre civilisation, des correspondances, avec la recherche du sacré par exemple, du spirituel qui finira bien par être comme Malraux l'annonçait, non ?
Mais en même temps les statuettes qui valent des millions présentées comme des chefs d’œuvre sous verre ne donnent pas vraiment envie... Quand on pense à Picasso, c'est éventuellement pour aller au musée, pas avec l'idée d'en acquérir un vrai.
Ces arts premiers sont morts en même temps qu'on les a reconnus finalement. Il faudrait vraiment les redécouvrir, mais pour quelles raisons, et qui va commencer ? Peut-être à cette question, comme à d'autres d'ailleurs, la réponse ne peut-elle rester qu'individuelle ?
Bonjour,
Le titre de cette discussion traite du "marché" des arts premiers. C'est amusant, en tapant "arts" j'ai écrit "rats", et je suis toujours étonné de cette nouvelle manière de produire des lapsus. Car les rats ne quittent-ils pas le navire ?
Lorsqu'un marché est en hausse, il attire de nouveaux entrants, qui ne disposent pas vraiment des connaissances qu'on pourrait leur supposer, ni des intentions d'un véritable collectionneur. Cette hausse a été entretenue pendant des années par des records obtenus sur des pièces exceptionnelles, et a entraîné l'ensemble du marché. Maintenant ces personnes peu averties ni vraiment passionnées se retrouvent prises au piège, et on peut supposer qu'il faudra des années avant qu'elles acceptent de revendre à perte ce qui encombre désormais leur salon, ou déjà leur grenier.
Ce qui serait intéressant, c'est que l'on redécouvre encore les arts premiers, comme au début du XXème siècle, en leur trouvant encore des liens avec ce qui est en train de se passer actuellement dans notre civilisation, des correspondances, avec la recherche du sacré par exemple, du spirituel qui finira bien par être comme Malraux l'annonçait, non ?
Mais en même temps les statuettes qui valent des millions présentées comme des chefs d’œuvre sous verre ne donnent pas vraiment envie... Quand on pense à Picasso, c'est éventuellement pour aller au musée, pas avec l'idée d'en acquérir un vrai.
Ces arts premiers sont morts en même temps qu'on les a reconnus finalement. Il faudrait vraiment les redécouvrir, mais pour quelles raisons, et qui va commencer ? Peut-être à cette question, comme à d'autres d'ailleurs, la réponse ne peut-elle rester qu'individuelle ?