par sacré ibis » 21 avr. 2019, 18:17
Je me suis amusé à analyser la composition et les lignes de fuite du tableau de Padeu. Symétries, dualités, oppositions.
À droite, les femmes. Vénus en arrière-plan, semble debout sur les épaules de la femme au premier plan agenouillée dans une attitude de soumission ou d'humilité, essuyant les pieds d’un homme avec son voile. La nudité de Vénus s’accorde avec le torse nu du « chef » assis. Nudités qui s’opposent à la femme presque entièrement cachée par ses vêtements, tout comme le garde-serviteur.
À gauche, les deux hommes dans une posture de pouvoir et de force. Ils fixent froidement le spectateur.
Voir aussi le dialogue des formes géométriques, des couleurs, notamment l’évocation des vagues et de l’eau (bleus, sol, jupe, mer)
Marc Padeu a reçu une double éducation, une mère très impliquée dans les affaires de l’église et un père notable, membre d’une société secrète dans la chefferie traditionnelle. Son œuvre en est donc imprégnée. Du coup, la scène (sans titre) fait probablement aussi allusion au lavement des pieds de Jésus par une femme pécheresse qui faisait commerce de ses charmes, ce qui renforce la présence de Vénus dans le tableau. (Luc, VII-36-50)
s.i.
- Fichiers joints
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Je me suis amusé à analyser la composition et les lignes de fuite du tableau de Padeu. Symétries, dualités, oppositions.
À droite, les femmes. Vénus en arrière-plan, semble debout sur les épaules de la femme au premier plan agenouillée dans une attitude de soumission ou d'humilité, essuyant les pieds d’un homme avec son voile. La nudité de Vénus s’accorde avec le torse nu du « chef » assis. Nudités qui s’opposent à la femme presque entièrement cachée par ses vêtements, tout comme le garde-serviteur.
À gauche, les deux hommes dans une posture de pouvoir et de force. Ils fixent froidement le spectateur.
Voir aussi le dialogue des formes géométriques, des couleurs, notamment l’évocation des vagues et de l’eau (bleus, sol, jupe, mer)
Marc Padeu a reçu une double éducation, une mère très impliquée dans les affaires de l’église et un père notable, membre d’une société secrète dans la chefferie traditionnelle. Son œuvre en est donc imprégnée. Du coup, la scène (sans titre) fait probablement aussi allusion au lavement des pieds de Jésus par une femme pécheresse qui faisait commerce de ses charmes, ce qui renforce la présence de Vénus dans le tableau. (Luc, VII-36-50)
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