par sacré ibis » 10 déc. 2021, 12:40
Bonjour,
Il y a un ensemble d’indices concordants qui se cumulent. Il faut savoir aussi que les célèbres reliquaires kota authentiques valent plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros.
Ce qui cloche et qui s’écarte de la norme :
Les grandes bandes de métal blanc.
L’aspect multicolore voire multicouches des plaques.
La sculpture des bras et des épaules en arrondi au lieu d’être anguleuse, en arêtes.
La base en forme d'amande au lieu d'être en losange ou carrée.
Le sommet des angles intérieurs et extérieurs du losange et les extrémités du cimier devraient être bien plus pointus.
À part de rares exceptions, le cimier devrait être au minimum aussi large que les lobes de la tête.
Les clous ne devraient pas apparaître sur le devant.
La base ou corps devrait être monoxyle. On voit un assemblage sur l’épaule gauche et peut-être un autre symétrique sur l'épaule droite.
Le bois ne montre aucune patine ancienne, d’usage, d’usure.
L’ensemble donne une impression de travail « mou » et pas dans la norme des classiques.
Il faut donc considérer ce kota comme un objet décoratif, ce qui n’est pas un péché ! Désolé. Bon, c’est mon avis….
François.
Pour le plaisir, photo d'une exposition en 1915. Figure kota-obamba exposée entre un tableau de Braque et un autre de Picasso.
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Bonjour,
Il y a un ensemble d’indices concordants qui se cumulent. Il faut savoir aussi que les célèbres reliquaires kota authentiques valent plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros.
Ce qui cloche et qui s’écarte de la norme :
Les grandes bandes de métal blanc.
L’aspect multicolore voire multicouches des plaques.
La sculpture des bras et des épaules en arrondi au lieu d’être anguleuse, en arêtes.
La base en forme d'amande au lieu d'être en losange ou carrée.
Le sommet des angles intérieurs et extérieurs du losange et les extrémités du cimier devraient être bien plus pointus.
À part de rares exceptions, le cimier devrait être au minimum aussi large que les lobes de la tête.
Les clous ne devraient pas apparaître sur le devant.
La base ou corps devrait être monoxyle. On voit un assemblage sur l’épaule gauche et peut-être un autre symétrique sur l'épaule droite.
Le bois ne montre aucune patine ancienne, d’usage, d’usure.
L’ensemble donne une impression de travail « mou » et pas dans la norme des classiques.
Il faut donc considérer ce kota comme un objet décoratif, ce qui n’est pas un péché ! Désolé. Bon, c’est mon avis….
François.
Pour le plaisir, photo d'une exposition en 1915. Figure kota-obamba exposée entre un tableau de Braque et un autre de Picasso.