par tapa pacifique » 11 juin 2009, 20:04
Bien le bonjour à vous,
Sans vouloir montrer un esprit de contradiction, je ne crois pas que ce soit une dague. Asmat peut-être, mais pas sûr, et le fait des plumes accrochées n’est nullement exclusif de la population Asmat. Je l’ai vu pratiqué aussi le long du Sépik et ce par diverses ethnies, sur de nombreux objets.
Je suis bien loin de mes bases en ce moment et il me sera possible de vous en dire plus dès mon retour dans mes pénates, mais déjà je peux vous préciser que les guerriers papous (Asmats ou autres) portent leurs dagues sur le bras, et ce de façon latérale entre le biceps et le triceps. Souvent elles sont glissées dans une sorte de brassard tressé. Elles sont donc accessibles rapidement sans gêner le porteur dans ses mouvements. Ce me semble difficile avec cet objet présent. De plus, je n’en connais pas d’anciennes en autre matière qu’un os de jambe humaine ou de patte de casoar.
Pour être franc, je ne sais réellement quel peut être vraiment le rôle de cet objet, mais à aucun moment je ne le vois comme une dague. De toute façon, voyez le bien comme un artéfact récent et non point comme un objets primitif très ancien.
Pour la bibliographie, et bien que je connaisse le petit opuscule du musée de Calédonie, il me semble que le livre de Suzanne Greub est plus complet sur le sujet, non pas uniquement sur les dagues, mais plus sur l’art du nord de la Papouasie.
Dès la fin juin, il me sera possible d’affiner ma réponse.
Bonne soirée
Bien le bonjour à vous,
Sans vouloir montrer un esprit de contradiction, je ne crois pas que ce soit une dague. Asmat peut-être, mais pas sûr, et le fait des plumes accrochées n’est nullement exclusif de la population Asmat. Je l’ai vu pratiqué aussi le long du Sépik et ce par diverses ethnies, sur de nombreux objets.
Je suis bien loin de mes bases en ce moment et il me sera possible de vous en dire plus dès mon retour dans mes pénates, mais déjà je peux vous préciser que les guerriers papous (Asmats ou autres) portent leurs dagues sur le bras, et ce de façon latérale entre le biceps et le triceps. Souvent elles sont glissées dans une sorte de brassard tressé. Elles sont donc accessibles rapidement sans gêner le porteur dans ses mouvements. Ce me semble difficile avec cet objet présent. De plus, je n’en connais pas d’anciennes en autre matière qu’un os de jambe humaine ou de patte de casoar.
Pour être franc, je ne sais réellement quel peut être vraiment le rôle de cet objet, mais à aucun moment je ne le vois comme une dague. De toute façon, voyez le bien comme un artéfact récent et non point comme un objets primitif très ancien.
Pour la bibliographie, et bien que je connaisse le petit opuscule du musée de Calédonie, il me semble que le livre de Suzanne Greub est plus complet sur le sujet, non pas uniquement sur les dagues, mais plus sur l’art du nord de la Papouasie.
Dès la fin juin, il me sera possible d’affiner ma réponse.
Bonne soirée