le marché des arts premiers actuel
- Thierry
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le marché des arts premiers actuel
je partage avec vous , ce que me confiait un expert reconnu dans le "milieu" des enchères Parisiennes , triste mais intéressant constat :
depuis maintenant 2ans, l’art africain ancien, mais normal et sans provenance avérée a vu son prix divise par 5 ou 6 voir ne trouver aucune enchère il ni a pas eu de renouvellement des collectionneurs
Donc un marche étroit avec beaucoup d’objets honnêtes qui ne trouvent pas preneurs
Les choses que l’on vend pas trop mal sont les objets d’oceanie (sauf la n- Guinée)Polynésie, new Calédonie micronesie et certaines régions d’Indonésie, pour l’afrique les objets avec pedigree ou provenant d’anciennes ventes peuvent trouver preneur l’ancien zaïre est pratiquement invendable sauf chef d’oeuvre...........
depuis maintenant 2ans, l’art africain ancien, mais normal et sans provenance avérée a vu son prix divise par 5 ou 6 voir ne trouver aucune enchère il ni a pas eu de renouvellement des collectionneurs
Donc un marche étroit avec beaucoup d’objets honnêtes qui ne trouvent pas preneurs
Les choses que l’on vend pas trop mal sont les objets d’oceanie (sauf la n- Guinée)Polynésie, new Calédonie micronesie et certaines régions d’Indonésie, pour l’afrique les objets avec pedigree ou provenant d’anciennes ventes peuvent trouver preneur l’ancien zaïre est pratiquement invendable sauf chef d’oeuvre...........
- Ingesandre
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Re: le marché des arts premiers actuel
Sur 100 objets proposés à la vente (tout confondu), combien sont authentiques ? Un ou dix ? La réponse à cette question donnerait peut-être une idée du risque couru par les non spécialistes ou débutants qui ne veulent pas se faire avoir.
Mais il y a certainement bien d'autres raisons - si le constat du manque de renouvellement des collectionneurs est bien exact. Par exemple que le monde où ces objets ont été créés est en voie de disparition.
À comparer avec les collectionneurs de timbres ? Un stock de marchandises qui n'augmente plus et n'évolue/ne se diversifie plus. La concurrence d'autres occupations.
André
Mais il y a certainement bien d'autres raisons - si le constat du manque de renouvellement des collectionneurs est bien exact. Par exemple que le monde où ces objets ont été créés est en voie de disparition.
À comparer avec les collectionneurs de timbres ? Un stock de marchandises qui n'augmente plus et n'évolue/ne se diversifie plus. La concurrence d'autres occupations.
André
- ericdumans
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Re: le marché des arts premiers actuel
Hugh
Peut être que, l'art étant pour certains un placement, quand on arrive à des prix qui ne font plus rire et que la revente avec bénéfice, (voire au même prix) n'est plus assurée, ce n'est plus intéressant.
Par ailleurs on peut sans doute faire une comparaison avec les livres anciens. Ces dernière années nombre de libraires anciens ont mis la clé sous la porte. Les jeunes générations ne veulent plus de ces vieilleries. On fiche les armoires normandes au feu car plus personne n'en veut, j'ai peur que les livres anciens prennent le même chemin dans un avenir proche.
Alors des vieux bout de bois sculptés dont certains font peur aux gamins..
J'espère sincèrement me tromper, mais j'ai grand peur que l'avenir ne soit pas à la culture.
Peut être que, l'art étant pour certains un placement, quand on arrive à des prix qui ne font plus rire et que la revente avec bénéfice, (voire au même prix) n'est plus assurée, ce n'est plus intéressant.
Par ailleurs on peut sans doute faire une comparaison avec les livres anciens. Ces dernière années nombre de libraires anciens ont mis la clé sous la porte. Les jeunes générations ne veulent plus de ces vieilleries. On fiche les armoires normandes au feu car plus personne n'en veut, j'ai peur que les livres anciens prennent le même chemin dans un avenir proche.
Alors des vieux bout de bois sculptés dont certains font peur aux gamins..
J'espère sincèrement me tromper, mais j'ai grand peur que l'avenir ne soit pas à la culture.
- Loïc
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Re: le marché des arts premiers actuel
La seule solution : faire les vide-grenier pour récupérer les premiers téléphones portables , les marchés africains peuvent être une bonne piste , c'est la collection de demain lorsque tous nos jeunes seront vieux et nostalgiques , le problème : nous serons tous morts mais nos petits enfants auront une petite pensée pour nous (Il était pas si con le vieux ...)
- Thierry
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Re: le marché des arts premiers actuel
Je me sens de plus en plus "vieux con réac" moi qui était anar à 20 ans ! mais je pense aussi que la culture qui était une qualité indispensable à l’éducation puis à la vie en société , n'est plus au gout du jour, sauf pour de rares "marginaux ", et les "vieilleries" ( c'est ainsi que mon fils et ses amis appellent les antiquités ) même pas bonne pour le recyclage ....
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Re: le marché des arts premiers actuel
Il y a aussi le fait que certains "experts" s'adonnent en Internet à donner des labels d'authenticité ou non à toute sorte d'objets, à condition qu'ils soient de leurs amis ou d'eux mêmes, expulsant de fait du marché fait pour les "bouche-bée" toute pièce, même honnête, qui ne les conviennent pas pour éviter des ombrages au siennes ou parce que celà ne leur revient pas. Par contre si on avoue la dévotion que ces gourous infaillibles leurs éveille, ils risquent d'être les bienvenus au royaume du contentement et du aujourd'hui pour toi, demain pour moi.....
Je ne suis pas vieux. Je suis jeune depuis très longtemps. C'est tout
- Thierry
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Re: le marché des arts premiers actuel
100 % d'accord avec toi Jose, comme dans la politique , le copinage et les privilèges !!
- CroMa
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Re: le marché des arts premiers actuel
Bonsoir,
Il faut avoir à l'esprit - mais pas forcément l'accepter - que nous sommes dans une société de consommation, une société du jetable. L'état d'esprit de pas mal de monde est qu'il faut changer de meubles, de décoration, de métier, de région... car cela prouve que l'on n'est pas sclérosé et que l'on est capable d'évoluer, d'avancer, bref que l'on est potentiellement un "winner" (je ne parle pas ici de ceux qui n'ont pas le choix).
Alors effectivement, s'encombrer de vieilles choses qui ne demandent qu'à durer...
De plus, l'art a toujours été soumis à des cycles où certaines oeuvres recherchées à une époque ne l'étaient plus 10 ans plus tard.
La vision "optimiste" serait que le cycle actuel concernant l'art traditionnel, surtout africain, se termine et qu'il y ait un retournement dans la mode (en même temps c'est plutôt mieux pour les vrais collectionneurs - pas pour les spéculateurs et sans doute pas pour les vendeurs - car nombre de bonnes pièces deviennent abordables. En tout cas, moi, j'en profite !).
Reviendra-t-on aux vieux meubles ? Peut-être.
Par contre, concernant cet art, je me demande s'il ne s'y ajoute pas autre chose : une bonne partie de ceux qui auraient pu constituer une nouvelle génération de collectionneurs verraient surtout dans ces objets le témoignage de l'époque coloniale qu'ils refusent (attention je ne dis pas bien sûr que nous qui collectionnons ces objets sommes des nostalgiques de cette époque, bien au contraire). C'est simplement une donnée que je constate en discutant avec des étudiants (pas dans des ventes aux enchères spécialisées car il n'y en a pratiquement jamais).
C*
Il faut avoir à l'esprit - mais pas forcément l'accepter - que nous sommes dans une société de consommation, une société du jetable. L'état d'esprit de pas mal de monde est qu'il faut changer de meubles, de décoration, de métier, de région... car cela prouve que l'on n'est pas sclérosé et que l'on est capable d'évoluer, d'avancer, bref que l'on est potentiellement un "winner" (je ne parle pas ici de ceux qui n'ont pas le choix).
Alors effectivement, s'encombrer de vieilles choses qui ne demandent qu'à durer...
De plus, l'art a toujours été soumis à des cycles où certaines oeuvres recherchées à une époque ne l'étaient plus 10 ans plus tard.
La vision "optimiste" serait que le cycle actuel concernant l'art traditionnel, surtout africain, se termine et qu'il y ait un retournement dans la mode (en même temps c'est plutôt mieux pour les vrais collectionneurs - pas pour les spéculateurs et sans doute pas pour les vendeurs - car nombre de bonnes pièces deviennent abordables. En tout cas, moi, j'en profite !).
Reviendra-t-on aux vieux meubles ? Peut-être.
Par contre, concernant cet art, je me demande s'il ne s'y ajoute pas autre chose : une bonne partie de ceux qui auraient pu constituer une nouvelle génération de collectionneurs verraient surtout dans ces objets le témoignage de l'époque coloniale qu'ils refusent (attention je ne dis pas bien sûr que nous qui collectionnons ces objets sommes des nostalgiques de cette époque, bien au contraire). C'est simplement une donnée que je constate en discutant avec des étudiants (pas dans des ventes aux enchères spécialisées car il n'y en a pratiquement jamais).
C*
Re: le marché des arts premiers actuel
Bonjour,
Le titre de cette discussion traite du "marché" des arts premiers. C'est amusant, en tapant "arts" j'ai écrit "rats", et je suis toujours étonné de cette nouvelle manière de produire des lapsus. Car les rats ne quittent-ils pas le navire ?
Lorsqu'un marché est en hausse, il attire de nouveaux entrants, qui ne disposent pas vraiment des connaissances qu'on pourrait leur supposer, ni des intentions d'un véritable collectionneur. Cette hausse a été entretenue pendant des années par des records obtenus sur des pièces exceptionnelles, et a entraîné l'ensemble du marché. Maintenant ces personnes peu averties ni vraiment passionnées se retrouvent prises au piège, et on peut supposer qu'il faudra des années avant qu'elles acceptent de revendre à perte ce qui encombre désormais leur salon, ou déjà leur grenier.
Ce qui serait intéressant, c'est que l'on redécouvre encore les arts premiers, comme au début du XXème siècle, en leur trouvant encore des liens avec ce qui est en train de se passer actuellement dans notre civilisation, des correspondances, avec la recherche du sacré par exemple, du spirituel qui finira bien par être comme Malraux l'annonçait, non ?
Mais en même temps les statuettes qui valent des millions présentées comme des chefs d’œuvre sous verre ne donnent pas vraiment envie... Quand on pense à Picasso, c'est éventuellement pour aller au musée, pas avec l'idée d'en acquérir un vrai.
Ces arts premiers sont morts en même temps qu'on les a reconnus finalement. Il faudrait vraiment les redécouvrir, mais pour quelles raisons, et qui va commencer ? Peut-être à cette question, comme à d'autres d'ailleurs, la réponse ne peut-elle rester qu'individuelle ?
Le titre de cette discussion traite du "marché" des arts premiers. C'est amusant, en tapant "arts" j'ai écrit "rats", et je suis toujours étonné de cette nouvelle manière de produire des lapsus. Car les rats ne quittent-ils pas le navire ?
Lorsqu'un marché est en hausse, il attire de nouveaux entrants, qui ne disposent pas vraiment des connaissances qu'on pourrait leur supposer, ni des intentions d'un véritable collectionneur. Cette hausse a été entretenue pendant des années par des records obtenus sur des pièces exceptionnelles, et a entraîné l'ensemble du marché. Maintenant ces personnes peu averties ni vraiment passionnées se retrouvent prises au piège, et on peut supposer qu'il faudra des années avant qu'elles acceptent de revendre à perte ce qui encombre désormais leur salon, ou déjà leur grenier.
Ce qui serait intéressant, c'est que l'on redécouvre encore les arts premiers, comme au début du XXème siècle, en leur trouvant encore des liens avec ce qui est en train de se passer actuellement dans notre civilisation, des correspondances, avec la recherche du sacré par exemple, du spirituel qui finira bien par être comme Malraux l'annonçait, non ?
Mais en même temps les statuettes qui valent des millions présentées comme des chefs d’œuvre sous verre ne donnent pas vraiment envie... Quand on pense à Picasso, c'est éventuellement pour aller au musée, pas avec l'idée d'en acquérir un vrai.
Ces arts premiers sont morts en même temps qu'on les a reconnus finalement. Il faudrait vraiment les redécouvrir, mais pour quelles raisons, et qui va commencer ? Peut-être à cette question, comme à d'autres d'ailleurs, la réponse ne peut-elle rester qu'individuelle ?
- Lobi One Kenobi
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Re: le marché des arts premiers actuel
Bof...
le travers des arts premiers reste la spéculation.
c'est évident qu'en achetant un objet vous n'allez pas gagner à la revente.
votre voiture vaut elle plus cher après des années d'usage ?
si vous acceptez cela vous pouvez continuer à collectionner !
le travers des arts premiers reste la spéculation.
c'est évident qu'en achetant un objet vous n'allez pas gagner à la revente.
votre voiture vaut elle plus cher après des années d'usage ?
si vous acceptez cela vous pouvez continuer à collectionner !
Bruno Mignot AKA Lobi One Kenobi - Un éléphant se mange morceau par morceau.... Sagesse africaine
- Loïc
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Re: le marché des arts premiers actuel
Vous me paraissez bien pessimistes pour ce début d'année , c'est normal , trop de champagne , trop de foie gras et on fait une petite déprime les lendemains . Je vous souhaite à tous de dénicher de beaux objets tout au long de l'année , il en reste encore dans les caves , granges ou greniers , vous leurs redonnerez une nouvelle vie et peu importe leurs valeurs si vous les trouvez beaux . Pour ce qui est des ventes aux enchères , si on les regarde de plus près , les prix se tiennent si les objets sont de qualité mais il faut reconnaître que beaucoup ne présentent que des objets de troisième ordre . La vente Coué qui a eu lieu à Nantes cette année en est un bon exemple , les armes présentées sont parties à des prix très corrects et ceci a Nantes et non pas à Drouot ou ailleurs .
Il faut aussi bien voir que les ventes ont vu leur nombre se multiplier par 4 ou 5 en 10 ans , les commissaires priseurs ont les dents longues et commencent à manquer de matos , de là a vendre n'importe quoi il n'y a qu'un pas , de plus , multiplier les ventes ne multiplie pas les amateurs et consolez-vous ceci est vrai pour 95 % des objets tous styles confondus .
Il faut aussi bien voir que les ventes ont vu leur nombre se multiplier par 4 ou 5 en 10 ans , les commissaires priseurs ont les dents longues et commencent à manquer de matos , de là a vendre n'importe quoi il n'y a qu'un pas , de plus , multiplier les ventes ne multiplie pas les amateurs et consolez-vous ceci est vrai pour 95 % des objets tous styles confondus .
- Thierry
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- Pseudo : Thierry
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Re: le marché des arts premiers actuel
Tout cela est bien dit ... c'est vrai qu'on est allé vers des excès de prix, donc le marché s’effondre et va se stabiliser vers des prix plus réaliste , comme cela s'est fait dans l'immobilier, l'art contemporain ou autre domaine , je pense aussi qu'il y a toujours moyen de se faire plaisir et c'est le plus important
- veronique
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- Pseudo : veronique
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Re: le marché des arts premiers actuel
La collectionnite est une maladie transmissible qui, comme la tuberculose, vient, part et revient mais n'est jamais totalement vaincue.
Longue vie à tous et aux écureuils !
Longue vie à tous et aux écureuils !
Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. (Nietzsche)
- Thierry
Grade : Grand Sage- Messages : 1224
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Re: le marché des arts premiers actuel
Et longue et prospère vie à tous ceux atteint de collectionnite aiguë