symbole numero 1
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symbole numero 1
quelles sont les significations de la presence du labret et des boucles d'oreille qui devraient y figurer..
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Re : symbole numero 1
alors on seche !!!
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Re : symbole numero 1
Je fais remonter ce sujet car j’ai été étonnée que cedrick se désintéresse du symbolisme des objets (et j’aimerai bien savoir pourquoi …)
C’est au contraire pour moi ce qui m’intéresse le plus avec l’esthétique et la qualité de la sculpture.
Il ne doit pas être le seul d’ailleurs car cette devinette n’a pas eu beaucoup de succès.
C’est au contraire pour moi ce qui m’intéresse le plus avec l’esthétique et la qualité de la sculpture.
Il ne doit pas être le seul d’ailleurs car cette devinette n’a pas eu beaucoup de succès.
- Slatec
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Re : symbole numero 1
Hé bin moi je ne comprend pas la question?
Slatec
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Re : symbole numero 1
bonjour Allan
il semblerait que la presence du labret et des boucles d'oreille n'est pas seulement decorative ..
il semblerait que la presence du labret et des boucles d'oreille n'est pas seulement decorative ..
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Re : symbole numero 1
Salut Sophie,
Ce n'est pas que je me désintéresse de la symbolique des objets, ce qui me déplait c'est l'exercice d'interprétation qui est faite par des gens qui n'ont jamais mis les pieds chez les populations concernées ou qui y on fait des passages rapides "pour la photo". Qui assène leur vision, ou celle d'un malheureux informateur promu "expert" ou "initié", pour des vérités définitives Je respecte énormément le travail des anthropologues et je suis triste que les universités africaines n'est pas pris le relais des ethnologues étrangers. Des pans entiers de notre histoire, de notre façon de vivre le monde, sont en train de disparaître irrémédiablement. Ce n'est pas nouveau, mais ça s’accélère, comme la perte de biodiversité, et c'est à notre époque et on aurait pu faire quelque chose.
Je ne suis pas ethno mais mon métier m'a amener à faire de nombreuses "enquêtes" sur le terrain sur d'autres sujets. Je sais combien il est difficile d'obtenir une information "fiable". Je connais la prudence et les précautions que prennent les populations lorsqu'elles doivent répondre aux questions de personnes étrangères à la communauté. Je connais aussi le peu de personnes en capacité de répondre sur les sujets sensibles, et il en est sans doute de même et surement davantage, en ce qui concerne les objets de cultes. La connaissance est concentrée sur peux d'individus qui n'en possèdent sans doute qu'une partie étant elle même une interprétation parmi d'autres. Les antiquaires ne font généralement pas partis de ces érudits mais ils savent, pour les plus malin d'entre eux, que les acheteurs ont besoins d'une histoire pour accompagner l'objet et ils n'hésite pas à donner du sens quand en fait ils ne maitrisent même pas l'origine.
C'est légitime de vouloir comprendre les objets qui peuplent nos collections mais j’ai bien peur qu'il s'agisse d'une entreprise extraordinaire...
Ce n'est pas que je me désintéresse de la symbolique des objets, ce qui me déplait c'est l'exercice d'interprétation qui est faite par des gens qui n'ont jamais mis les pieds chez les populations concernées ou qui y on fait des passages rapides "pour la photo". Qui assène leur vision, ou celle d'un malheureux informateur promu "expert" ou "initié", pour des vérités définitives Je respecte énormément le travail des anthropologues et je suis triste que les universités africaines n'est pas pris le relais des ethnologues étrangers. Des pans entiers de notre histoire, de notre façon de vivre le monde, sont en train de disparaître irrémédiablement. Ce n'est pas nouveau, mais ça s’accélère, comme la perte de biodiversité, et c'est à notre époque et on aurait pu faire quelque chose.
Je ne suis pas ethno mais mon métier m'a amener à faire de nombreuses "enquêtes" sur le terrain sur d'autres sujets. Je sais combien il est difficile d'obtenir une information "fiable". Je connais la prudence et les précautions que prennent les populations lorsqu'elles doivent répondre aux questions de personnes étrangères à la communauté. Je connais aussi le peu de personnes en capacité de répondre sur les sujets sensibles, et il en est sans doute de même et surement davantage, en ce qui concerne les objets de cultes. La connaissance est concentrée sur peux d'individus qui n'en possèdent sans doute qu'une partie étant elle même une interprétation parmi d'autres. Les antiquaires ne font généralement pas partis de ces érudits mais ils savent, pour les plus malin d'entre eux, que les acheteurs ont besoins d'une histoire pour accompagner l'objet et ils n'hésite pas à donner du sens quand en fait ils ne maitrisent même pas l'origine.
C'est légitime de vouloir comprendre les objets qui peuplent nos collections mais j’ai bien peur qu'il s'agisse d'une entreprise extraordinaire...
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Re : symbole numero 1
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur :
Sur le à qui s'adresser.
Mais j’ai eu la chance d’assister à plusieurs cours d’un conservateur du musée de l’Homme qui a un double cursus d’anthropologue (EHESS) et d’histoire de l’art (école du Louvre), il a été souvent sur le terrain …et je le connais suffisamment pour que son honnêteté intellectuelle ne me fasse pas de doute.
C’est un véritable travail de recherche scientifique
Et je pense que sur place, il y a beaucoup de reproductions d’objets mais dont le sens est parfois perdu ou connu seulement de certains initiés comme tu le dis.
Ces codes qui existent également dans la sculpture ,la peinture occidentale, font à mon avis une partie essentielle de l’objet .
Je vais finir par acheter le livre de Clementine Faik-njuzi
Arts africains ,signes et symboles :
"Cet ouvrage, premier du genre, ouvre de nouvelles perspectives dans l'étude et la connaissance des arts et du fonctionnement de la pensée africaine. Partant du principe selon lequel chaque communauté humaine a sa propre conception du symbole et en fait usage en fonction de son expérience existentielle particulière, la première partie du livre montre, à partir d'exemples concrets, l'importance des éléments qui constituent le contenu d'une culture, à savoir la langue, les symboles, les pratiques rituelles, les valeurs et les références culturelles (modèles et héros). Sont ensuite circonscrits les cadres qui permettent de comprendre la motivation symbolique et en facilitent l'interprétation : conception de l'univers, notions de personne, de vie et de mort. La deuxième partie s'interroge sur le concept " d'art " à partir des champs conceptuels constitués par les mots qui désignent les objets d'art luba. Y est exposée la théorie des quatre critères, qui atteste de l'existence d'une grammaire des symboles graphiques africains et fournit des outils permettant d'y accéder. La troisième partie propose quelques analyses d'objets-symboles dans leurs contextes naturels, d'où émergent d'originales suggestions d'ordre méthodologique. Elle est suivie d'un répertoire de signes avec leur signification."
Qui le connaît ?
Sophie
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Sur le à qui s'adresser.
Mais j’ai eu la chance d’assister à plusieurs cours d’un conservateur du musée de l’Homme qui a un double cursus d’anthropologue (EHESS) et d’histoire de l’art (école du Louvre), il a été souvent sur le terrain …et je le connais suffisamment pour que son honnêteté intellectuelle ne me fasse pas de doute.
C’est un véritable travail de recherche scientifique
Et je pense que sur place, il y a beaucoup de reproductions d’objets mais dont le sens est parfois perdu ou connu seulement de certains initiés comme tu le dis.
Ces codes qui existent également dans la sculpture ,la peinture occidentale, font à mon avis une partie essentielle de l’objet .
Je vais finir par acheter le livre de Clementine Faik-njuzi
Arts africains ,signes et symboles :
"Cet ouvrage, premier du genre, ouvre de nouvelles perspectives dans l'étude et la connaissance des arts et du fonctionnement de la pensée africaine. Partant du principe selon lequel chaque communauté humaine a sa propre conception du symbole et en fait usage en fonction de son expérience existentielle particulière, la première partie du livre montre, à partir d'exemples concrets, l'importance des éléments qui constituent le contenu d'une culture, à savoir la langue, les symboles, les pratiques rituelles, les valeurs et les références culturelles (modèles et héros). Sont ensuite circonscrits les cadres qui permettent de comprendre la motivation symbolique et en facilitent l'interprétation : conception de l'univers, notions de personne, de vie et de mort. La deuxième partie s'interroge sur le concept " d'art " à partir des champs conceptuels constitués par les mots qui désignent les objets d'art luba. Y est exposée la théorie des quatre critères, qui atteste de l'existence d'une grammaire des symboles graphiques africains et fournit des outils permettant d'y accéder. La troisième partie propose quelques analyses d'objets-symboles dans leurs contextes naturels, d'où émergent d'originales suggestions d'ordre méthodologique. Elle est suivie d'un répertoire de signes avec leur signification."
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- Loïc
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Re : symbole numero 1
C'est un labret ou une barbe , sur mon dogon/dogonne je penche pour une barbe
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Re : symbole numero 1
C'est possible! on parle bien d'arts premiers, donc de cultures orales, n'est-ce pas?
Alors tout est possible, tout dépendant de la transmission que chacun veut en faire, autant au sein de la communauté créative que dans celui qui collecte et cherche à analyser. A force de questions on peut tout arriver à démontrer suivant la route que l'on a tenu à suivre, laquelle risque fort bien de convenir à ceux que cela arrange, créateurs ou coreligionnaires.
Ce peut être la vérité ou devenir une vérité désirée et créée de toute pièce.
Alors tout est possible, tout dépendant de la transmission que chacun veut en faire, autant au sein de la communauté créative que dans celui qui collecte et cherche à analyser. A force de questions on peut tout arriver à démontrer suivant la route que l'on a tenu à suivre, laquelle risque fort bien de convenir à ceux que cela arrange, créateurs ou coreligionnaires.
Ce peut être la vérité ou devenir une vérité désirée et créée de toute pièce.
- veronique
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Re : symbole numero 1
Bonjour,
D'accord avec Cedrick & Pacifique Alain.
D'ailleurs si on nous demandait pourquoi notre sorcière est traditionnellement représentée chevauchant un balai ou pourquoi on lance du riz et pas du blé ou des petits pois sur les nouveaux mariés... : la tradition finit parfois par faire oublier le sens.
Bon week-end
véro
D'accord avec Cedrick & Pacifique Alain.
D'ailleurs si on nous demandait pourquoi notre sorcière est traditionnellement représentée chevauchant un balai ou pourquoi on lance du riz et pas du blé ou des petits pois sur les nouveaux mariés... : la tradition finit parfois par faire oublier le sens.
Bon week-end
véro