avoir comment
- veronique
Grade : O Grand Lobi !- Messages : 3542
- Enregistré le : 18 janv. 2008, 12:11
- Pseudo : veronique
- Centre d'intérêt principal : croyances & traditions
- Occupation : Collectionneuse
- Ville : Montpellier
- Pays : France
Re : avoir comment
Bonjour, Bombfluff !
Je crois qu'il s'agit autant - sinon plus - d'expérience que de savoir.
Différents paramètres sont à apprécier : vécu de l'objet ("utilisé" ou pas), ancienneté, qualités esthétiques, conformité ou, au contraire rareté, provenance (= ex-possesseur de l'objet ou, même, prestige d'une salle de ventes) - à vous de définir vos priorités.
> La première chose à faire, c'est apprendre à regarder - et ne pas se laisser aller à une impression générale. Ce sont les détails qui parlent le mieux.
Plus vous aurez regardé / scruté des objets réputés authentiques (expo, musées, bouquins), plus vous serez capable de vous faire une opinion sur un objet qu'on vous propose..
> La plupart des ethnies présentent des traits ou des particularités bien définies (posture, coiffure, oreilles, jambes, patines, etc etc) : c'est le ba-a ba et voilà ce qui est de l'ordre du savoir et qui demande du temps.
> Gardez en mémoire que certains contre-facteurs sont des artistes talentueux, qu'ils ont trouvé des techniques et sont capables de berner le meilleur des "experts". Tous les collectionneurs, et des emilleurs, ont des "erreurs" dans leur placard. Et, là, il faut apprendre à rester zen face à la désillusion, quand on découvre que l'objet chéri est un mirage.
> Les contrefacteurs savent naturellement ce que nous regardons... et ils peuvent s'inspirer des mêmes bouquins que nous potassons.
Ils peuvent reproduire des styles "bien établis" et connus (Dogon, Punu, etc) ou alors créer des pièces en mêlant des particularités stylistiques de plusieurs ethnies. Ou carrément "inventer" une ethnie.
S'ils le peuvent, ils vont sculpter dans un vieux bois. Ou alors, ils peuvent passer le bois à l'acide ou au four... ou les deux. Ou donner des coups à leur pièce pour qu'elle ait l'air d'avoir eu "un accident"... accident qu'ils peuvent tout aussi bien réparer eux-mêmes pour faire croire que.
La patine. Elle ne doit jamais être totalement uniforme surtout pour ce qui concerne les objets sensés être manipulés : les "coins" sont moins patinés que les surfaces. Regardez la surface de l'objet, à l'endroit par où vous l'avez saisi spontanément.
Les masques faciaux sont sensés être lisses et patinés sur leurs bords et à l'intérieur, preuve de frottements sur des épidermes transpirant ( ). Les contrefacteurs le savent. Passez le doigt sur la surface de l'intérieur du masque et n'hésitez pas à y mettre le nez.
Il y a plein d'autres choses, mais je passe la main à mes camarades de cordée qui sauront vous dire mieux et davantage !
Je crois qu'il s'agit autant - sinon plus - d'expérience que de savoir.
Différents paramètres sont à apprécier : vécu de l'objet ("utilisé" ou pas), ancienneté, qualités esthétiques, conformité ou, au contraire rareté, provenance (= ex-possesseur de l'objet ou, même, prestige d'une salle de ventes) - à vous de définir vos priorités.
> La première chose à faire, c'est apprendre à regarder - et ne pas se laisser aller à une impression générale. Ce sont les détails qui parlent le mieux.
Plus vous aurez regardé / scruté des objets réputés authentiques (expo, musées, bouquins), plus vous serez capable de vous faire une opinion sur un objet qu'on vous propose..
> La plupart des ethnies présentent des traits ou des particularités bien définies (posture, coiffure, oreilles, jambes, patines, etc etc) : c'est le ba-a ba et voilà ce qui est de l'ordre du savoir et qui demande du temps.
> Gardez en mémoire que certains contre-facteurs sont des artistes talentueux, qu'ils ont trouvé des techniques et sont capables de berner le meilleur des "experts". Tous les collectionneurs, et des emilleurs, ont des "erreurs" dans leur placard. Et, là, il faut apprendre à rester zen face à la désillusion, quand on découvre que l'objet chéri est un mirage.
> Les contrefacteurs savent naturellement ce que nous regardons... et ils peuvent s'inspirer des mêmes bouquins que nous potassons.
Ils peuvent reproduire des styles "bien établis" et connus (Dogon, Punu, etc) ou alors créer des pièces en mêlant des particularités stylistiques de plusieurs ethnies. Ou carrément "inventer" une ethnie.
S'ils le peuvent, ils vont sculpter dans un vieux bois. Ou alors, ils peuvent passer le bois à l'acide ou au four... ou les deux. Ou donner des coups à leur pièce pour qu'elle ait l'air d'avoir eu "un accident"... accident qu'ils peuvent tout aussi bien réparer eux-mêmes pour faire croire que.
La patine. Elle ne doit jamais être totalement uniforme surtout pour ce qui concerne les objets sensés être manipulés : les "coins" sont moins patinés que les surfaces. Regardez la surface de l'objet, à l'endroit par où vous l'avez saisi spontanément.
Les masques faciaux sont sensés être lisses et patinés sur leurs bords et à l'intérieur, preuve de frottements sur des épidermes transpirant ( ). Les contrefacteurs le savent. Passez le doigt sur la surface de l'intérieur du masque et n'hésitez pas à y mettre le nez.
Il y a plein d'autres choses, mais je passe la main à mes camarades de cordée qui sauront vous dire mieux et davantage !